31.1.10

# le dernier.


Finalement, ça sera mieux dans l'anonymat.

Comme ça je pourrai critiquer les quelques filles qui me pourrissent l'esprit (qu'on se mette d'accord sur ça, c'est clairement de la jalousie de ma part, aucune ironie), je pourrai faire surgir des gros pavés de mon esprit sans que les personnes autour desquelles je gravite ne me jugent, ne trouvent que j'exagère (ça fait parti de mes gênes, comme de parler avec les mains, tss), ne trouvent qu'en somme j'ai mauvais goût tant en hommes & musiques (: mes points sensibles, attention), films (Casablanca, Gladiator, Virgin Suicides et Match Point sont des grosses daubes), littérature (ça c'est pour faire genre, tout le monde sait que je ne lis pas) (au moins que je ne lis pas pour me donner un style, pour faire intellectuelle ou quoi que ce soit d'autre, jouer la minette trop cool qui lit dans le métro et qui arrive à connaître la station a laquelle elle descend saaaans détacher son regard du livre, très peu pour moi).

Me connaissant, si j'étais un tantinet plus forte, il aurait finit en lieu de compet' type : "je m'y connais trop bien dans ce domaine, je peux me permettre de critiquer les merdes qui Ôsent me juger sans connaître, je peux me permettre d'émettre un avis sur telle ou telle oeuvre (ce mot me fait rire) parce que oh grand Dieu, moi au moins j'ai bon goût", mais tout en restant modeste hein. Déblatérer des heures sur la beauté ou laideur d'un défilé, sur le génie de tel créateur, sur la péremption de ce groupe depuis leurs deux derniers albums, ou encore jouer au tout puissant en montrant qu'ont connaît des trucs trop rares pour passer pour un Être supérieur, c'est pas mon dada. Surtout qu'après si on parle d'un truc trop commun, on passe pour une personne commune et c'est pas le but.

Comment ça l'avis des autres compte trop pour moi ?
(si vous avez relevé plus de 5 fautes d'orthographe, félicitations !)